Un système de télécopie est composé d'un dispositif de transmission, qui convertit les données graphiques de la copie en impulsions électroniques en fonction d'un modèle défini, et d'un dispositif de réception synchronisé. Le scanner du télécopieur se compose d'un cylindre rotatif, d'une source projetant un étroit faisceau de lumière et d'une cellule photo-électrique. Lorsque le faisceau illumine une zone blanche sur la copie, la lumière est reflétée dans la cellule photo-électrique, ce qui génère une impulsion électronique de la cellule. Lorsque la lumière frappe une zone sombre, la cellule ne génère pas de courant, et si elle éclaire une zone grise, la réponse de la cellule est proportionnelle à l'intensité de la lumière qui l'atteint. Dans la partie réceptrice du circuit, un cylindre similaire, recouvert de papier spécial tourne de façon synchronisée avec le cylindre de la partie émettrice.

La reproduction d'une image par télécopie dépend de la synchronisation correcte de la rotation des cylindres et du mouvement des lumières des parties émettrice et réceptrice. Cependant, le plus souvent, c'est le système qui assure la transmission d'une série d'impulsions de synchronisation contrôlant la vitesse de l'appareil récepteur.

Pendant plusieurs années, la télécopie servait essenciellement à la transmission des photographies de presse, mais l'augmentation de sa vitesse et la réduction de son coût ont contribué à étendre son utilisation auprés d'autres entreprises dans les années 1970 et 1980. Il est actuellement fait appel à cette technologie pour transmettre des images satellites météorologiques ainsi que pour imprimer à un endroit donné des journaux et des magazines entiers à partir de fac-similés de haute qualité. Le Japon, en particulier, en devint un important utilisateur dans les années 1980 en raison de la facilité de transmission des caractères japonais